Il y a différentes disciplines de saut en parachute dont le vol relatif, la précision d’atterrissage ou encore le voltige. Elles sont reparties sous 3 catégories : la vitesse (speed) où il faut passer le plus vite possible entre 2 capteurs sur une courbe de 70° entre 70m. La distance, il s’agit d’aller le plus loin possible après avoir touché l’eau. Et la précision (accuracy) ou il faut se poser dans une cible de 1m par 1m, debout, après avoir parcouru 4 zones d’environ 40m au total en touchant l’eau avec le pied.
Le vol relatif
C’est une pratique sportive qui consiste à réaliser en chute livre à 4 ou 8 parachutistes, une suite de figures imposées et tirées au sort avant chaque compétition. Pour ce saut en parachute, l’équipe doit faire toutes les figures dans l’ordre en recommandant la séquence le plus possible. Cela jusqu’au temps imparti de 35 secondes en équipe de 4 ou 50 secondes en équipe de 8, pour une hauteur de 3000 mètres et 3800 mètres respectivement. Au-delà de la limite du temps, les équipiers se séparent et ouvrent leur parachute. Cependant, on ne peut pratiquer cette discipline qu’après l’obtention du brevet B2 qui permet la pratique de la chute libre à plusieurs et si on n’a pas assez de goût du risque.
La précision d’atterrissage
La plus ancienne des sauts en parachute est sans doute la précision d’atterrissage. C’est une discipline d’adresse où l’analyse des conditions météo et la technique de pilotage sont cruciales. Il s’agit de toucher un plot de 3 cm de diamètre située au centre d’une cible électronique placée sur un réceptacle en mousse après un saut de 1000 mètres. Pour éviter les arrivées simultanées sur la cible, les parachutistes ouvrent leur parachute à différentes hauteurs. Ainsi, ils arrivent à l’atterrissage avec un décalage de 10 à 20 secondes.
La voltige
Si on adore le goût du risque, la voltige est ce qu’il faut pratiquer. C’est une pratique dite « explosive » puisqu’il s’agit de réaliser le plus rapidement possible un enchaînement de 6 figures imposées, en chute libre, après avoir atteint une vitesse de plus de 300km/h. Il faut exécuter 2 fois à la suite 2 rotations alternes de 360° suivi d’un salto arrière. C’est un saut en parachute effectué à partir d’une hauteur de 2200 mètres, et on doit aussi avoir d’excellentes qualités de coordination et d’équilibre. Contrairement à d’autres disciplines artistiques, toute figure incorrectement réalisée est pénalisée en fonction d’un barème qui vient se rajouter au temps de base des 6 figures chronométrées. Ce sont des qui juges, au sol qui chronomètrent les 6 figures au centième de seconde et qui rendent leur verdict, puisque l’épreuve est filmée par une caméra depuis la terre.