Réaliser un baptême pour un vol en deltaplane

On appelle vélideltiste une personne qui pratique le vol libre sur un deltaplane, ou appelé aussi delta. Cette discipline sportive est appuyée et encadrée par la Fédération aéronautique internationale et par certaines fédérations sportives nationales. Le deltaplane est un aéronef de vol libre très performant. La vitesse maximum de certains utilisés en compétition tourne autour de 100 Km/h. Mais pour faire du delta la toute première fois, il faut d’apprendre les bases qui sont le décollage, le vol et l’atterrissage.

Le décollage

La pratique du deltaplane est une activité remplie de sensations fortes. Rien que pour le décollage, ce n’est pas vraiment évident si on n’a pas le gout du risque. Le décollage doit se faire sur un point situé en hauteur, une simple dune ou une colline peuvent suffire. Cependant, il y a certains sites qui sont équipés d’une rampe facilitant cette manœuvre. On constate que plus l’inclinaison de la rampe ou de la pente est grande, moins le vélideltiste devra courir. Il y a 2 phases qui composent le décollage en deltaplane : la propulsion et la traction. Lors de la propulsion, le pilote est le propulseur de son aile dans la pente jusqu’au moment où le harnais est en tension et prenne en charge son poids. Ce sont les épaules qui aident à la propulsion de l’aile. Concernant la traction, quand le harnais est en tension, l’aile est tractée dans la pente par le pilote via le point d’accrochage du harnais à l’aile. Cela va donner la vitesse maximale pour un décollage idéal.

Le vol

Le principe de vol est assez simple car il nécessite peu d’efforts concernant le pilotage « pendulaire ». Et c’est surtout durant le vol qu’on a le plus de sensation forte. Le pilote est allongé la tête au vent. Pour déplacer le centre de gravité par rapport au centre de portance de l’aile delta, le pilote, par l’effort de ses bras, peut décaler sur les côtés et d’avant en arrière le « trapèze » (les 2 montants et la barre de contrôle du deltaplane). Cela va lui permettre d’accélérer ou d’induire un virage. Dans un autre registre dit « rigide », le pilotage est différent mais toujours sans beaucoup d’efforts par le biais de gouvernes intégrées à l’aile. Celles-ci s’actionnent par déplacement latéral et par des câbles du trapèze.

L’atterrissage

La technique pour atterrir en deltaplane consiste à faire un palier au ras du sol. En d’autres mots, voler en ligne droite à 50 cm au-dessus du sol, laisser ralentir l’aile petit à petit, puis vers les 30 km/h on doit pousser énergiquement l’aile vers le haut pour la faire se redresser, puis décrocher et se poser sur les pieds exactement comme les oiseaux.